Art : Cahline Fauve vous emmène dans son univers

“Le pouvoir de la pensée”, “Respire”, “Pluie de lumière”, “Voyage” ou encore “Les p’tites lumières de la vie”… Rien qu’en parcourant le catalogue des œuvres d’art de Cahline Fauve, on comprend ce qui l’anime. Une recherche très puissante de créativité et de mouvement, qui se nourrit au gré de ses expériences et de son ressenti…

Née pour une toile et des pinceaux

Chez Cahline Fauve, la peinture est presque une deuxième nature ! “Je suis née avec des pinceaux dans la main”, témoigne-t-elle avec simplicité. “Déjà à l’époque, je vendais mes dessins aux autres enfants dans la cour de récréation de l’école”. Un destin qui pourrait paraître étonnant, car personne dans la famille de Cahline Fauve n’a d’appétence ou d’aptitude particulière pour l’art.

Les parents de la peintre en herbe au caractère très indépendant lui laissent pourtant une grande liberté. Ils l’incitent à continuer à expérimenter ce qui lui plaît. “Je n’ai jamais vraiment été une enfant, si l’on peut dire”, sourit Cahline Fauve. “J’étais très imaginative et je ressentais par-dessus tout le besoin de créer”. Quitte à repeindre les murs du salon familial sur un coup de tête ! Mais les parents de Cahline Fauve avaient probablement perçu très tôt la véritable artiste qui sommeillait en leur fille…

Vivre de son art, un fantasme bien réel

Vivre de son art lorsqu’on est peintre, cela peut sembler un rêve pieux. Au grand dam de la majorité des artistes, qui s’adonnent à leur activité favorite en tant que loisir ou peinent à joindre les deux bouts, Cahline Fauve a toujours été peintre. À l’âge de 16 ans, elle est repérée par Roger Voumard, qui devient son mentor et lui offre l’incroyable opportunité d’exposer ses tableaux au sein d’une galerie d’art. “J’ai trouvé la « ligne à suivre » très tôt dans ma vie d’artiste”, confie-t-elle. Depuis, elle n’a cessé de peindre et d’exposer, en Suisse comme ailleurs.

Devenue une artiste reconnue internationalement, Cahline Fauve est particulièrement demandée. Ce qui ne l’a pas empêchée de subir de mauvaises expériences, comme tout un chacun. Elle se rappelle avec dépit de sa rencontre avec un faux galeriste, qui l’a escroquée en lui volant ses peintures : “Les forces de l’ordre ont dû récupérer mes tableaux… à Dubaï”. Depuis, l’artiste s’est promis de toujours écouter son instinct, surtout lorsqu’il lui dicte la méfiance. D’ailleurs, Cahline Fauve préfère ne dépendre de personne et s’occupe elle-même de la communication autour de ses œuvres d’art.

S’enrichir de tous les domaines

Des couleurs vives, des jeux de lumière, des touches de pinceau bien placés… Les peintures de Cahline Fauve nous entraînent dans un autre univers, à la fois proche de la nature et presque spirituel. Curieuse de tout, elle est passionnée par de nombreux domaines : la danse, le théâtre, l’opéra, les voyages, la nature, mais aussi la science et la médecine holistique. Tous l’aident à enrichir son jardin intérieur, dans lequel elle piochera inconsciemment ses idées créatives. « J’ai besoin d’écouter de la musique classique quand je peins”, explique Cahline Fauve. “J’aime vibrer et je me nourris de mes émotions et de mes expériences”.

L’artiste croit beaucoup au pouvoir de la pensée positive et met de l’enthousiasme dans tout ce qu’elle fait. “L’art, c’est mon médicament, c’est mon exutoire”, déclare-t-elle avec joie. “C’est simple : je respire peinture, je dors peinture, je vis peinture !” Cahline Fauve s’intéresse aussi à plusieurs formes de spiritualité, comme on peut le voir avec ses œuvres “Écriture automatique”, “Dictée” ou encore “Arbre de vie”. Elle estime que peindre, c’est recevoir des messages. De quoi peut-être même passer dans une autre dimension et s’ouvrir au cosmos ou aux voix qui émergent à la lisière de sa conscience…

Un rêve d’artiste un peu bohème…

Ce qui plaît par-dessus tout à Cahline Fauve, c’est d’aller à la rencontre de son public. “Moi-même, j’aime découvrir un artiste en même temps que ses œuvres et m’enrichir de sa personnalité”, précise-t-elle. Les expositions et les salons d’art sont donc des événements publics très appréciés par la peintre. Malheureusement, le contexte de la pandémie de COVID-19 a coupé court à de nombreuses échéances. Exposition annulée à Genève, galerie d’art définitivement fermée à Neuchâtel … “Il faut s’accrocher”, résume Cahline Fauve. Et de déplorer : “C’est dommage, il n’y a pas assez de galeries d’art en Suisse”.

Le rêve de l’artiste ? Créer un grand atelier d’art où elle peindrait et exposerait ses œuvres, mais aussi accueillerait un public d’esthètes lors de vernissages et de cours de peinture. “Ce serait un endroit dans le style de La Bohème de Puccini”, s’enthousiasme-t-elle. “Avec mes clients et amis, on parlerait d’art et on referait le monde…” Une envie qui se concrétisera peut-être un jour, “lorsque mon instinct me dira que le moment est venu”.

www.cahlinefauve.ch

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