Tous les matins, vous buvez un grand café filtre ou un thé à la menthe en sachet. Après une journée bien remplie, c’est l’heure du dîner : une côte de porc achetée en barquette qui fait triste mine. Avant de vous coucher, un petit verre de whisky bas de gamme avec vos amis peut-être… Et si vous privilégiez la qualité plutôt que la quantité ? Si vous avez l’habitude d’aller chez le poissonnier, le fromager ou le primeur, vous savez à quel point de bons produits font la différence dans l’assiette. Même chose pour vos boissons : vous choisissez avec soin votre bouteille de vin, alors pourquoi n’en serait-il pas de même pour les autres breuvages ? Après une période de surconsommation, nous sommes entrés dans une ère où beaucoup de personnes souhaitent faire plus attention à la composition de leurs repas et de leurs encas. Et cela passe bien sûr par l’achat de produits de qualités. Vous verrez la différence instantanément, c’est promis.
Comment choisir un bon café ou un bon thé ?
On l’avale généralement sans même faire attention à son goût. Le café, incontournable du réveil, de l’après-déjeuner et des pauses entre collègues n’est bien souvent pas dégusté à sa juste valeur. Et si vous faisiez de la prise du café un moment à part entière ? Pour cela, exit le café filtre ou soluble : il vous faut du café en grains. La variété et l’offre de café est très large. Pour choisir votre café, vous devez prendre en compte vos goûts, votre désir d’intensité et de puissance, ainsi que l’origine géographique des grains. Un peu comme le vin, on naît rarement avec un palais suffisamment affiné pour bien déguster le café. Il faut donc s’entraîner pour développer son goût et sa connaissance des différents arômes. N’hésitez pas à déguster différentes marques de grands crus en variant les pays d’origine des grains. Fruité, floral, crémeux, complexe, rond, acide… Vous apprendrez peu à peu à manier tous ces mystérieux qualificatifs en buvant une gorgée de café. La plupart des boutiques des grandes marques proposent des dégustations de cafés pour apprendre à développer son palais. Il est dur de pouvoir identifier tous les arômes d’un café du premier coup, d’autant que l’alchimie qui créée une saveur reste encore partiellement inconnue. On sait que le terroir, le millésime et les méthode de récolte et de séchage des grains jouent beaucoup sur le goût final. Essayez les grands cafés, vous (re)découvrirez des saveurs et des intensités à nul autre pareil !
Certains n’apprécient pas vraiment le goût du café et/ou le jugent trop fort. Le thé est une excellente alternative, qu’on le préfère au petit-déjeuner ou lors d’une pause détente tout au long de la journée. Il est également plus accessible aux novices car on reconnaît plus facilement les différents arômes qu’il peut développer. D’ailleurs, les dégustations de thé offrent souvent de vrais moments de partage et de convivialité entre les participants. Si vous souhaitez arrêter de consommer du thé acheté en sachets au supermarché, il va vous falloir affiner un peu votre connaissance des différentes feuilles de thé. Tout comme le café, l’origine géographique joue beaucoup sur le goût. Les thés chinois et japonais sont réputés pour leur délicatesse teintée d’amertume, ceux d’Inde pour leur subtilité mâtinée de force, ceux du Kenya pour leur puissance et leur intensité en bouche… De nombreux thés sont aromatisés, c’est-à-dire qu’on leur adjoint des pétales de fleurs, des morceaux de fruits ou encore des épices. On distingue ainsi différentes catégories de thés pour tous les goûts : épicés, floraux, fruités, gourmands… Si vous préférez les thés légers, commencez par un Darjeeling ou un thé d’origine japonaise. Les amateurs de plus d’intensité préfèreront un English Breakfast, un Assam (Inde) ou un thé kenyan. Dans tous les cas, n’hésitez pas à varier les plaisirs pour affiner votre goût.
Des boucheries de haute qualité
Dans le même esprit, il est bien dommage de s’attabler devant une boucherie peu appétissante. On le sait : il est recommandé de diminuer sa consommation de viande rouge étalée sur la semaine. Quitte à manger plus rarement de la viande, autant privilégier une boucherie de qualité.
L’indispensable provenance de la viande
Tout d’abord, concentrez-vous sur l’origine de vos boucheries. Si celle-ci n’est pas clairement affichée sur les étals de votre artisan-boucher, n’hésitez pas à lui poser la question. Bien sûr, elle doit absolument être d’origine française. Pourquoi se préoccuper autant de l’origine de la viande ? Car c’est un gage de respect de l’animal autant que de l’agriculteur et du consommateur. En résumé, on préférera les bêtes élevées en plein air chez un fermier aux bêtes enfermées dans des conditions d’élevage industrielles déplorables… En plus du bien-être de l’animal, cela vous garantit aussi un meilleur goût dans l’assiette. Lorsque la bête a été nourrie correctement et a pu profiter du grand air, cela se ressent au niveau de la fermeté et de la saveur de la viande. Conjuguez donc éthique et plaisir des papilles en achetant des boucheries dont vous connaissez (et appréciez) l’origine.
Choisir sa viande au cas par cas
Comment reconnaître un bon morceau de viande ? Votre artisan-boucher est censé logiquement vous aiguiller en vous servant les meilleures pièces. Il est tout de même bon d’avoir quelques connaissances en la matière.
Les pièces de porc doivent être bien roses et nacrées, avec une graisse ferme. Une bonne boucherie sera délicieuse aussi bien grillée que braisée ou rôtie. Pour le boeuf, achetez uniquement des morceaux d’un beau rouge intense. Selon le plat que vous souhaitez cuisiner, demandez conseil à votre boucher pour choisir la pièce la plus adéquate. Les parties nobles du boeuf sont souvent mangées saignantes : rumsteck, entrecôte, faux-filet, bavette… Les parties avant du boeuf sont cuites plus longtemps, généralement pour des plats en sauce ou des pots-au-feu par exemple. Et pour l’agneau ? Les pièces de viande doivent être roses et brillantes sur les étals. Le choix est grand en matière de morceaux : gigot, souris, épaule, carré… Encore une fois, tout dépend du plat que vous comptez préparer. Plutôt grillades et côtelettes ou tajines, daubes et navarins ? Les premiers nécessitent une cuisson rapide, les deuxièmes très lente.
Vous l’aurez compris, on prend son temps chez son boucher pour faire le choix d’une bonne boucherie adaptée au repas que l’on compte mitonner. Le résultat final n’en sera que plus savoureux.
Un whisky qui vaut vraiment le coup
Saviez-vous que les Français font partie des plus gros consommateurs de whisky ? Pourtant, beaucoup se contentent de marques de whisky bas de gamme lors des soirées entre amis. Si ces dernières bouteilles conviennent très bien pour se faire un whisky-coca, elles ne sont pas du tout indiquées dans le cadre d’une dégustation. L’art de boire un bon whisky passe par la préparation du cadre (moment de calme avec une lumière tamisée et une musique douce…), mais aussi et surtout par le choix du breuvage.
Les différentes sortes de whiskies
Si vous êtes novice en matière de whisky, voici quelques informations qui devraient vous intéresser. Sachez tout d’abord que le whisky est une eau-de-vie obtenue par la distillation de plusieurs types de céréales. De nombreuses étapes de fabrication sont nécessaires pour concevoir ce breuvage alcoolisé (maltage, brassage, fermentation, distillation, vieillissement…). Elles diffèrent selon les types de whiskies, les distilleries et les pays d’origine. Il existe trois grandes catégories de whiskies, reconnues dans le monde entier. Le blended est conçu à partir de plusieurs céréales, comme l’orge, le blé ou le seigle. Il peut provenir des mélanges de plusieurs distilleries. Le blended malt est créé uniquement à partir d’orge maltée, et provient également de différentes distilleries. Quant au single malt, il est généralement considéré comme le whisky le plus qualitatif. En effet, il est conçu dans une seule et même distillerie, ce qui lui apporte plus de puissance et d’intensité de goût.
D’où proviennent les meilleurs whiskies ?
Les whiskies les plus connues viennent bien sûr d’Ecosse et d’Irlande. Ces deux contrées se disputent d’ailleurs le titre de terre d’origine du whisky. Saviez-vous que l’Ecosse produit 1,5 milliard de bouteilles par an, soit les deux tiers de la production mondiale ? L’Irlande n’est pas en reste avec des breuvages réputés internationalement. Généralement, on considère que le whisky écossais est assez équilibré et rond en bouche, alors que le whisky irlandais est plus doux car il est distillé trois fois. Le whisky japonais a connu un succès exponentiel au cours de la dernière décennie et est désormais le quatrième producteur mondial. C’est un spécialiste des blended qui a obtenu plusieurs fois le prix du meilleur whisky au monde. Citons aussi les Etats-Unis et le Canada, connus pour leurs bourbons : des whiskies produits à base de maïs et distillés d’une manière bien spécifique. Dans le reste du monde, il faut également compter avec la Nouvelle-Zélande, l’Australie, la Suède, l’Allemagne, l’Inde, Taïwan, ainsi que nos chers compatriotes tricolores.
L’art de la dégustation du whisky
Un bon whisky se déguste avec soin, tout comme un bon vin. Vous pouvez tester différentes marques et vous rendre à des dégustations pour affiner votre palais. L’idéal est d’utiliser un verre à whisky, conçu spécialement pour libérer les arômes de ce breuvage. Admirez la robe du whisky (sa couleur et son aspect) et faites-le tourner délicatement dans le verre pour exhaler sa senteur. Prenez ensuite une petite gorgée et laissez quelques gouttes du breuvage reposer sur votre langue. Vous pouvez promener votre langue dans votre bouche pour ressentir les arômes du whisky à différents endroits. C’est le moment de chercher à percevoir les multiples saveurs de la boisson, son degré de vieillissement, son niveau de tourbe… La tourbe est utilisée dans certains whiskies pour transformer l’orge en malt. Elle apporte un goût très particulier et reconnaissable, qui n’est d’ailleurs pas apprécié par tous.
Bien sûr, prenez soin de consommer du whisky avec modération !