Les passionnés de surréalisme et d’art contemporain ont forcément déjà entendu le nom d’Anis Dargaa, dont l’œuvre a atteint une portée internationale au cours de ces dernières années. Après son “Éléphantasme” qui a marqué les esprits, l’artiste voit toujours plus loin grâce à son nouveau label “Sandranis”, symbole de son union amoureuse, et avec la toute récente inauguration de sa “Art Home”…
35 ans de carrière à célébrer
À 53 ans, c’est peu de dire qu’Anis Dargaa possède déjà un beau parcours ! Né en 1972 à Liège (Belgique), le garçon a montré très tôt des prédispositions pour l’art. Malgré des études à l’Académie des Beaux-Arts, il se destine plutôt à l’architecture ou à la publicité. Mais, en 1989, à la mort de Salvador Dali, Anis Dargaa entreprend de peindre sa toute première toile, un autoportrait en trompe-l’œil… C’est le début d’une incursion parfaitement réussie dans l’univers du surréalisme belge.
Très vite, les récompenses pleuvent : le prix de la ville de Cannes « Festival du film », le prix du Haut patrimoine français, le prix du meilleur artiste international par le CNAP/AIAP/UNESCO… “Il faut énormément de travail et de passion pour en arriver là où j’en suis”, reconnaît Anis Dargaa. “Pendant vingt ans, j’ai parcouru le monde pour me faire connaître et partager mon travail, réinvestissant dans mon art tout ce que je gagnais. Les dix années suivantes, j’ai gagné une certaine reconnaissance avant de connaître l’apogée au cours de ces cinq dernières années !”
Celui qui monte désormais les marches à Cannes, comme il l’avait rêvé, participe chaque année à une quarantaine d’événements et de remise de prix. “Beaucoup de personnalités apprécient mon travail, énumère Anis Dargaa, tels que Sharon Stone, Paris Hilton, le Prince de Monaco, Will Smith, Leonardo DiCaprio…”. Il faut dire que le peintre et sculpteur connaît une renommée mondiale avec vingt galeries partout sur le globe. “Croire en ses rêves et être ambitieux, cela paye !”, assène-t-il avec conviction.
L’“Éléphantasme”, une icône
Si la carrière d’Anis Dargaa s’est envolée aussi haut, c’est certainement grâce à l’immense succès de sa sculpture phare : l’“Éléphantasme”. Un corps de femme et une tête d’éléphant se mêlent dans une alliance troublante et fascinante…
“J’ai choisi cet animal car il présente un subtil mélange de sagesse, de force et de beauté et est organisé en société matriarcale, explique l’artiste. J’imagine que l’inconscient collectif a travaillé face à la fusion idéale des courbes de la femme et de la puissance du pachyderme.”
Depuis, l’“Éléphantasme” a fait de nombreux “petits” ! Objets de multiples collaborations, la sculpture est devenue tour à tour un trophée, une bouteille de champagne, un accessoire de mode, un chocolat… Mais aussi un pendentif en or réalisé par Allan Schmidt, joaillier de luxe à Paris. Actuellement, une collection de bracelet “Éléphantasme” est en cours de réalisation, grâce à un partenariat avec la maison monégasque Albanu, seule au monde à travailler le poil d’éléphant depuis 1928.
Un mariage de cœur et d’affaires
Côté vie privée, Anis Dargaa rayonne également depuis sa rencontre avec celle qui deviendra sa femme, il y a cinq ans lors d’une soirée mondaine à Liège. “Sandra rêvait de rencontrer un artiste, s’amuse le principal intéressé. Elle avait lu mon portrait dans Paris Match, un article retraçant mes 30 ans de carrière, mais ne pouvait croire que c’était bien moi !”. Après un confinement vécu ensemble avec succès, les deux amoureux décident de convoler en justes noces. Le mariage est célébré en juin 2024 avec pour thème “Hollywedding” ; “c’était un moment incroyable !”.
Au-delà de l’histoire de cœur, l’union d’Anis et de Sandra est par ailleurs fructueuse, puisque la couple fonde officiellement son label “Sandranis”. Lui artiste peintre et sculpteur, elle décoratrice et dessinatrice… En somme, l’alliance réussie de l’art et de la déco ! Ce binôme amoureux et créatif se complète à merveille, il “créée” et elle “développe”. “Sandra apporte une touche très féminine et créative à mon œuvre”, souligne Anis Dargaa. “Sandranis” se spécialise dans l’univers de la décoration : linge de maison, sculptures d’intérieur et d’extérieur…
Le concept unique de la “Art Home”
En novembre 2024, Sandra et Anis inaugurent avec joie leur nouveau projet : la “Art Home”, à la fois leur foyer et leur galerie d’art privée. “Il a fallu un an de recherches pour enfin trouver la perle rare, se rappelle l’artiste. C’est une demeure très moderne de 300 mètres carrés, avec 1000 mètres carrés de terrain, de grandes baies vitrées et beaucoup de surface pour exposer”.
Située à Embourg, non loin de Liège (Belgique), la “Art Home” sera découverte par une poignée de privilégiés lors d’une soirée organisée chaque semaine. “Des amis et des collectionneurs d’art sont conviés”, précise Anis Dargaa. “L’accent est mis sur la réception : traiteur, menu imprimé, champagne et caviar…”. Soirées à thème, défilés de lingerie, musique et animations ; ce rendez-vous se veut festif et convivial.
Le but : mélanger les arts et offrir aux visiteurs l’opportunité d’admirer et d’acquérir les œuvres d’Anis Dargaa. “Certains n’hésitent pas à acheter des toiles qui ne sont même pas achevées, car mes œuvres sont presque immédiatement vendues”, s’amuse Anis Dargaa. Et de se féliciter : “Mes amis deviennent souvent des clients… et vice-versa !”.
Art Home Sandranis : Rue du Hêtre Pourpre 91 – 4053 Embourg – Belgique