Le « peintre des déserts » se raconte dans Bleu de Cobalt

Jean Verame est un artiste qui s’est illustré en peignant des masses rocheuses dans les déserts du monde entier. Son travail atypique constitue une première dans l’histoire de l’Art… Que ce soit dans le désert du Sinaï en Égypte, au Maroc, au Tchad ou en Corse, ce plasticien sculpteur a réalisé ses œuvres dans des conditions extrêmes, en totale rupture avec le travail classique en atelier. Il raconte toutes ses aventures dans son nouveau livre, Bleu de Cobalt.

À-propos de Jean Verame

Jean Verame est un artiste plasticien né à Gand en Belgique en 1936. Il développe un art nomade dans les paysages désertiques du monde entier : désert des Agriades en Corse ou il peint 2 km de roches, du Sinaï en Egypte ou il dresse dix-sept pierres, dans l’Anti-Atlas marocain ou il a peint d’innombrables rochers granitiques.  Des œuvres monumentales qui relèvent de la performance et qui ont nécessité des techniques et des pigments locaux de tonalités contrastées spécifiques à chacune des contrées traversées. 50 après la sortie de son premier livre La Fortune des Fous, il publie son 2ème livre, Bleu de Cobalt, en 2022.

Dans Bleu de Cobalt, Jean Verame raconte son parcours …

Dans son autobiographie, l’artiste évoque une trajectoire unique et inégalée. Il y raconte ses réalisations, les réactions parfois contrastées des médias et du monde de l’Art. Jean Verame justifie en tous points ses motivations profondes et sa totale volonté d’affranchissement des dogmes et des conventions.
Déjà, dans son premier livre, il racontait ses débuts, sa quête permanente de liberté et son désir de donner un sens à sa vie par le biais de réalisations purement personnelles.
Jeune, il multiplie les jobs : vendeur de journaux, barman, correspondant commercial dans une usine d’impression de tissus, mannequin pour le magazine Elle, comédien, régisseur de spectacle… Mais ce n’est que lorsqu’il aborde la peinture qu’il approche son but. Il part vivre ses aspirations et son désir d’absolu dans les déserts. Bleu de Cobalt se fait l’écho de ses aventures hors du commun, en rupture totale avec les enseignements artistiques classiques. Le « Peintre des déserts », comme le surnomme la presse, ira même jusqu’à jeter 1 000 bronzes dans le désert du Ténéré au Niger, un geste gratuit vu comme don pour l’humanité ou l’Homme du futur…

Extrait du livre

C’était soufflant de force et de diversité, avec d’immenses plages en granit qui partaient du sommet en pente douce, avec, comme posées dessus, de grandes boules que l’on aurait dites tombées du ciel et qui parsemaient la moitié de ce vaisseau majestueux… Et voilà pourquoi ce massif m’attirait et me fascinait. Je savais que c’était ici qu’il faudrait commencer, et que ce serait le noyau central de ce projet. Une angoisse montait en moi. N’étais-je pas fou de vouloir faire ce pour quoi j’étais venu ?

Livre disponible aux éditions Sydney Laurent

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